Le 5 janvier 2017, les 52 élus représentant les 14 communes au sein de la communauté d'agglomération ont tenu leur premier conseil communautaire.
La séance a permi d'élire le président (Ludovic Jolivet, maire de Quimper), les vice-présidents, et les membres du bureau communautaire. Ainsi aboutit concrètement la fusion issue des prescriptions de la loi NOTre.
Quimper Bretagne Occidentale, la nouvelle communauté d'agglomération est née le 1er janvier 2017. Elle regroupe 14 communes et comptabilise 100 000 habitants.Quimper Bretagne Occidentale (QBO) rassemble les communes de Briec, Édern, Ergué-Gabéric, Guengat, Landrévarzec, Landudal, Langolen, Locronan, Plogonnec, Plomelin, Plonéis, Pluguffan, Quéménéven et Quimper.
D'une superficie de 471,5 km², le nouveau territoire affirme plus fortement sa position entre Brest et Lorient.
Quimper Bretagne Occidentale compte désormais quelques 100 000 habitants.
Sur un plan social et démographique, les populations se complètent plutôt bien : le pays Glazik et Quéménéven comptent proportionnellement plus de familles avec enfant(s) que Quimper Communauté (41% des ménages contre 29%) ; c'est l'inverse pour les familles monoparentales et les personnes isolées.
Les enfants et adolescents de moins de 18 ans sont plus nombreux sur le pays Glazik mais Quimper communauté compte davantage de jeunes entre 18 et 25 ans.
Les liens entre les territoires réunis se traduisent par exemple dans les déplacements quotidiens de leurs populations : 800 actifs de la commune de Briec viennent travailler sur Quimper et 500 font le chemin inverse tous les jours.
Ce sont près de 200 habitants de Quéménéven qui viennent travailler quotidiennement sur Quimper.
La capitale de Cornouaille, qui concentre huit emplois sur dix, est bien le moteur économique de l'ensemble.
Les élus communautaires devront commencer par définir le budget, propre à la nouvelle agglomération.
Au printemps 2017, ils s'attelleront au projet de territoire autour des valeurs partagées, des objectifs poursuivis et du plan d’actions à mettre en œuvre pour y parvenir.
Une démarche participative permettra d'associer tous les acteurs du territoire à la construction de ce projet. Il définira les orientations politiques des prochaines années et devrait être finalisé au printemps 2018.
Les agglomérations exercent des compétences obligatoires comme :
La nouvelle assemblée délibérante aura un an pour déterminer les compétences optionnelles qu’elle souhaite exercer ; deux ans pour les compétences facultatives.
Le processus d’élaboration du projet de territoire permettra aux élus de s’accorder sur les politiques publiques qu’ils souhaitent mettre en œuvre.