D'ici la fin de l'année 2018, les entreprises bretonnes vont pouvoir mesurer le potentiel de recherche du CEA. En particulier, les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Entreprises de taille intermédiaire (ETI) du secteur agri-agro.
La pépinière d'entreprises de Creac'h Gwen accueillera sept bureaux pour les ingénieurs et chercheurs du CEA et un atelier transformé en showroom pour les démonstrations aux entreprises.
Car il s'agit bien pour le CEA de diffuser partout en France ses innovations technologiques au profit des industries. La branche « tech » du CEA est dissociée du nucléaire. La recherche et développement s'y exerce dans toutes sortes de domaines.
Au CEA Tech de Nantes, ce sont les énergies marines qui sont valorisées. Dans d'autres plateformes, on travaille sur la santé, les nouvelles technologies de la communication et de l'information, etc.
Cette fois, c'est tout le secteur agroalimentaire breton qui sera donc servi depuis Quimper Bretagne occidentale.
Le choix de cette implantation est le fruit d'une enquête de terrain menée auprès de 130 entreprises, mais aussi d'une véritable mobilisation locale. Et il conforte la spécificité économique du territoire.
Le directeur du CEA Tech, Stéphane Gétin, est en fonction depuis le début de l'année – pour l'instant à la pépinière des innovations - épaulé dans un premier temps par deux salariés.
La convention cadre sera signée le 28 juin entre les différents partenaires du projet autour de l'agglomération : le Feder (Fonds européen de développement régional), la région Bretagne, le département du Finistère. Le budget atteint 10,9 millions d'euros sur quatre ans.