Par cette convention du 1^er février 2018, les deux collectivités s’engagent à harmoniser leurs actions autour de la stratégie économique définie par la Région : la Glaz économie. Il s’agit de partager les mêmes cibles prioritaires, notamment les 11 filières et les 7 domaines d’innovation jugés stratégiques (voir encadré en bas d'article).

Pour une meilleure efficacité, Quimper Bretagne occidentale décline localement cette politique en tenant compte de ses spécificités : tissu économique diversifié, dynamique et équilibré, attractivité touristique, savoir-faire agroalimentaire…

L’Agglomération mettra l’accent sur ses atouts et dépassera ses fragilités : atteindre une taille critique (au-delà des 100 000 habitants), renforcer sa visibilité économique, attirer davantage les actifs.

Financements croisés et harmonisés

La convention coordonne aussi les aides financières que les deux collectivités consacrent au développement. Elles doivent aller dans le même sens en matière d’innovation, d’aide aux entreprises, notamment les TPE, de soutien à l’économie sociale et solidaire, et dans les secteurs comme la mer, l’agriculture et le tourisme.

Les aides directes de Quimper Bretagne occidentale aux entreprises de son territoire devront être compatibles avec la stratégie économique régionale.

Service public d’accompagnement des entreprises

Concrètement, la convention organise un service public de l'accompagnement des entreprises - SPAE - sur le territoire communautaire.

Chaque échelon est complémentaire et chaque acteur assure sa part en fonction du principe de subsidiarité. Le tout est que l’accompagnement soit de qualité, complet, lisible et réactif pour les entrepreneurs.

Il s’agit de faire en sorte que les différents réseaux de développement économique locaux partagent une culture et des méthodes communes pour une meilleure efficacité.

C’est valable pour des structures liées à l’agglomération : office de tourisme, Quimper cornouaille développement, technopole, Quimper événements ou réseau fibre optique Hermineo, ou pour des opérateurs externes : chambres consulaires, université, organismes de recherche et développement, de formation, de soutien à l’entrepreneuriat, etc.