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Habitat et hygiène

En sa qualité de délégataire des aides à la pierre, Quimper Bretagne Occidentale, engagée au sein du Pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne, met en œuvre d’actions de repérage et de traitement des situations, via notamment par des aides financières aux travaux de rénovation à destination des propriétaires bailleurs et propriétaires occupants. 

Plusieurs actions ont ainsi été mises en œuvre

Une fiche de repérage d’un logement présentant des causes d’inconfort a été largement diffusée auprès des aides à domicile du Centre communal d’action sociale (CCAS), des travailleurs sociaux, de la Caisse d’allocations familiales (CAF), de l’association CLCV, etc.

Ces fiches permettent de signaler un logement dégradé, en mauvais état, présentant des désordres. Elles sont centralisées par l'espace habitat puis traitées par les services concernés. Dans tous les cas, une visite du logement et un diagnostic de la situation signalée (état du logement, cotation de l’insalubrité, etc.) sont effectués.

Attention ! Dans le cas d’un signalement réalisé par le locataire du logement : la première chose à faire est de contacter par écrit le propriétaire du logement pour lui signaler les désordres. Ce n’est que si le propriétaire ne répond pas ou n’intervient pas que le dispositif « lutte contre le mal-logement » peut être activé. Dans de très nombreux cas en effet, la résolution amiable est possible et préférable. C’est pourquoi il est demandé aux locataires, avant tout traitement par la collectivité d’une fiche de repérage et avant d’organiser toute visite du logement, de fournir la copie d’un courrier (ou d’un e-mail) adressé au propriétaire et resté sans effets.

Une cellule opérationnelle « mal-logement » a été constituée afin d’améliorer le traitement des situations

Elle réunit les acteurs locaux des questions d’hygiène et de logement, qui examinent chaque dossier et définissent collectivement les solutions de traitement adaptées. Cette cellule est animée par l'espace habitat de Quimper Bretagne Occidentale et se réunit tous les 2 ou 3 mois environ.

Habitat insalubre

Vous êtes locataire d’un logement qui présente des signes d’insalubrité (humidité, infiltration d’eau, présence de plomb dans les peintures, absence de chauffage, électricité vétuste etc…) vous devez signaler ces faits par courrier à votre propriétaire ou au gérant.

Si des réparations ne sont pas engagées dans un délai raisonnable, vous pouvez contacter l’Espace Habitat :

Par Mail : espace.habitat@quimper.bzh / Tél. 02 98 98 87 49 / Courrier : Hôtel de Ville et d’agglomération – Service Habitat- Logement - CS 26004 - 29107 Quimper Cedex . Une fiche de repérage vous sera communiquée et devra être retournée complétée

A consulter également la rubrique La lutte contre le mal-logement

Le danger des intoxications au monoxyde de carbone

Les intoxications au monoxyde de carbone (CO) représentent la première cause de mortalité par toxique en France. Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz asphyxiant indétectable : il est invisible, inodore et non irritant. Il se diffuse très vite dans l’environnement et peut être mortel en moins d’une heure.

Le monoxyde carbone est un gaz dangereux car indécelable (incolore et inodore), il est le résultat de la combustion incomplète (manque d'oxygène) quel que soit le type de combustible utilisé (charbon, gaz, bois, fioul, pétrole lampant). Sa présence résulte généralement d'un mauvais fonctionnement, d’un mauvais entretien ou d'une mauvaise installation d'appareil à combustion ou du conduit d’évacuation.

L’intoxication au monoxyde de carbone se produit après l’inhalation de ce gaz, issu de la combustion des matières organiques dans des conditions d’apport insuffisant en oxygène, ce qui empêche l’oxydation complète en dioxyde de carbone (CO2). Il provoque l’intoxication en se fixant sur les globules rouges (via la respiration et les poumons) et en empêchant ces globules de véhiculer correctement l’oxygène dans l’organisme.

Les premiers signes pour reconnaître l'intoxication au CO sont les maux de tête, les vertiges et les nausées ; ensuite peuvent apparaître les pertes de conscience. Si ces symptômes sont observés chez plusieurs personnes dans une même pièce ou qu’ils disparaissent hors de cette pièce, cela peut être une intoxication au CO. Dans ce cas, il est nécessaire d’aérer, d’évacuer le lieu et d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

Les accidents surviennent essentiellement l’hiver

Avec le froid, il est légitime d’augmenter le chauffage. Du monoxyde de carbone ou CO, gaz toxique résultant d’une mauvaise combustion, peut alors se dégager des appareils de chauffage, des cheminées et des moteurs à combustion interne (fonctionnant au gaz, au bois, au charbon, à l’essence, au fuel ou encore à l’éthanol). Plus des trois quarts des intoxications ont ainsi lieu pendant la saison de chauffe, d’octobre à mars.

Cette intoxication est la première cause de mortalité par toxique en France. Plus des trois quarts des Français équipés d’appareil de chauffage à combustion ne sont pourtant pas conscients d’avoir à leur domicile des appareils susceptibles d’émettre du CO. Selon les données de l’Institut de veille sanitaire, près de huit millions d’intoxications au monoxyde de carbone sur dix ont lieu de manière accidentelle dans l’habitat. La chaudière y est la source d’intoxication la plus fréquente.

Quelques conseils en cas de suspicion d'intoxication

  • Ouvrir les portes et fenêtres pour aérer,
  • Quitter les lieux,
  • Appeler les services de secours (SAMU : 15, Sapeurs Pompier : 18),
  • Ne pas réintégrer votre logement sans faire appel à un professionnel qualifié.

Pour ne pas s'intoxiquer, jouons la sécurité !

  • Confier l'installation et l'entretien des appareils à combustion à des professionnels qualifiés
  • Ne pas obturer les ouvertures d'aération (avec journaux plastiques, papiers peints…)
  • Faire ramoner au moins une fois par an les conduits d'évacuation des fumées
  • Utiliser les appareils conformément à leur notice d'utilisation fournie par le fabricant
  • Ne pas utiliser plus de 5 à 8 minutes, les chauffe-eau non raccordés à un conduit d'évacuation des gaz de combustion vers l'extérieur
  • N'utiliser les appareils mobiles de chauffage munis de dispositifs de sécurité "contrôleurs d'atmosphère" qu'en appoint
  • Ne pas faire fonctionner le moteur d'une voiture ou d'un groupe électrogène dans un local fermé
  • Ne pas utiliser une cuisinière, un brasero, un barbecue... pour se chauffer.